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Titre du blog : Boucles gracieuses et soupçon d'actualité
Auteur : Billets-d-humeur
Date de création : 06-01-2011
 
posté le 08-09-2011 à 02:10:37

Mon retour

Il est une heure vingt huit, il fait nuit noire, les bruits sont rares, et moi, je suis crevé.

Pourtant, la trappe du sommeil semble pour le moment décidé à ne pas s'ouvrir pour y laisser passer mes rêves et mes ronflements.

Oui parce qu'aujourd'hui, le huit septembre, je deviens vieux.

Enfin, chaque seconde, chaque heure ou chaque jour s'inscrit à l'encre indélébile sur l'ardoise de notre temps, une fois par an, on nous pousse plus bas sur cette escalier dont personne ne connais le nombre de marche, mais que chacun sait ne menant nul part. Mais si l'on sait inéluctablement l'horloge de notre courte existante en marche perpétuelle, une fois par an, elle sort coucou et tambours, pour surtout, surtout, que l'on n'oublie pas.

En plus, pour une raison inconnue, j'ai prix ce nouveau chiffre en grippe. Il ne me semble pas beau, pas chantant à l'oreille, pas agréable à porter. Pourtant, à bien y penser, avec l'aide des réflexions de la grande sœur, 19 ressemble un peu au chiffre parfait: on a pas encore la vingtaine, c'est-à-dire que l'on est toujours dans la même décennie, mais on est plus tout juste majeur, enfin, c'est mieux quoi.

Reste qu'à une heure trente six, je ne dors pas.

Un nouvel âge qui commence avec une tête bourdonnante, bouillonnante, frémissante d'engagements, de résolutions nouvelles, ou renforcés, sur l'écologisme, le végétarisme, l'antispécisme etc. La tête embourbé dans des rêves de Brésil, pleins d'espoirs et de doutes. Et un peu plus loin, des rêves de Pérou, de Québec, d'Irlande, de Calabre, de Tibet, de Nouvelle-Zélande...

Le jour de l'anniversaire, surtout lorsqu'on est encore à peu prés jeune, à ceci de particulier, enfin pour moi, enfin cette nuit en tout cas, de relancer une jolie réflexion sur l'avenir, le futur travail et tout le fatras des espérances qui seront peut-être déçus, des convictions, espoirs et autre bagatelles qui peuvent se briser au moindre coup de vent, ou s'écraser sur le mur de la réalité pas toujours rose.


Voilà que ces égarements sans queue ni tête sonnent comme une mélodie qui j'espère plaira à certains: la fin de la pause estival, et le retour à l'écriture.


Enfin voilà, il est tard, j'ai sommeil. Ma vieillesse m'éclatera un peu plus au visage à mon réveil, tant pis. En attendant, bonne nuit.